Denis Verdini a été condamné à six ans et demi pour faillite du Crédit Coopératif Florentin avec le dernier mot prononcé par la Cour suprême qui lui avait donné quatre mois pour la prescription des délits de fraude portant sur les contributions à l'édition (la Cour d'appel de Florence l'avait condamné à six ans et dix mois).
L'ancien sénateur de Forza Italia, selon la législation en vigueur sur les mesures alternatives à la détention, n'ayant pas encore 70 ans, il ne peut bénéficier d'aucun régime de détention alternatif à la prison, où il s'est rendu en prévision de son soixante-dixième anniversaire en mai prochain.
Qu'est-ce que la faillite.
Le décret législatif 14/2019 a introduit le Code de crise et d'insolvabilité qui modifie le Code civil et la loi sur la faillite concernant les délits de faillite et de pré-faillite. La nouvelle loi oblige les entrepreneurs à mettre en place une organisation administrative et comptable adéquate pour la détection immédiate de la crise de l'entreprise et l'adoption d'outils visant à surmonter la crise et à reprendre les activités de l'entreprise, également en contactant des organismes spécialisés tels que l'OCRI (Corporate Crisis Settlement Bodies), en privilégiant les accords de restructuration de la dette et en élargissant la possibilité d'allègement de la dette qui vous permet de vous libérer progressivement de toute dette.
Les articles 216 et 217 de la loi sur la faillite différencient les hypothèses de faillite en fraude et simple. La faillite frauduleuse punit de trois à dix ans d'emprisonnement, l'entrepreneur « défaillant » qui dissimule, détruit ou dissipe, même partiellement, ses biens afin de ne pas honorer ses dettes envers ses créanciers ou soustrait, détruit ou falsifie des livres ou autres pièces comptables pour nuire aux créanciers en obtenant un profit illégal.
La faillite simple, quant à elle, sanctionne l'entrepreneur « défaillant » qui effectue des dépenses personnelles excessives par rapport à sa situation économique, consomme une grande partie de son patrimoine dans des opérations imprudentes ou effectue des opérations imprudentes pour retarder la faillite, aggrave sa détresse financière en n'exigeant pas faillite o ne remplit pas les obligations assumées dans le cadre d'un accord antérieur avec les créanciers ou faillite.
C'est évident l'avantage que peuvent obtenir les entrepreneurs en difficulté financière de l'adoption correcte d'un accord avec les créanciers, d'un accord de restructuration de dette agréé, d'un plan de redressement certifié ou d'un accord de règlement de crise agréé car, selon l'art. 217-bis Loi sur la faillite, dans ce cas, les crimes de faillite ne se poseraient pas, à l'exception des hypothèses prévues par l'art. 218 Loi sur la faillite.
L'art. 218 sanctionne en effet, non seulement l'entrepreneur, mais aussi les liquidateurs imprudents qui continuent à demander des prêts, masquant la faillite ou l'insolvabilité de l'entreprise, liquidateurs qui peuvent également être punis s'ils commettent les délits de faillite conformément aux articles 223 et 224 Loi sur la faillite.
Quelles sont les mesures alternatives à la prison.
La loi prévoit, sous certaines conditions, la possibilité de purger sa peine hors de prison: ce sont des mesures alternatives à la détention.
Parmi celles-ci figure l'affectation probatoire au service social qui permet de purger en liberté la peine résiduelle de trois ans de prison (quatre ans si le délinquant s'est comporté de manière à permettre un jugement positif sur sa personnalité). assisté et contrôlé, à condition que le délinquant se révèle « rééducable » et ne risque pas de commettre d'autres délits, ainsi que la détention à domicile (même spéciale), la semi-liberté et les mesures de nature « exécutive ».
Nous examinerons ici la détention à domicile qui est la mesure alternative qui affecterait le cas en question.
L'art. La loi pénitentiaire 47-ter prévoit que la peine d'emprisonnement n'excédant pas quatre ans, même si elle constitue la partie résiduelle de la plus grande il peut être réduit dans votre maison ou dans un autre lieu de résidence privé ou dans un lieu public de soins, d'assistance ou d'accueil, si le délinquant a 70 ans.
Ils pourront alors bénéficier de la détention à domicile également ceux condamnés à des peines de plus de quatre ans dans le cas où ils se trouvent, entre autres hypothèses, dans des conditions de infirmité physique grave, avec mise en liberté immédiate qui peut également être ordonnée par le juge de tutelle dans l'attente de l'issue de la procédure devant la Cour.